Entaille et trame – expo du 6 au 29 septembre 2024
« Entaille et Trame » – tissages, sculpture, installation sonore et vidéo
Une expo conçue pour le non-lieu !
2 artistes, Vivette Dimanche et François Lelièvre, exposent des œuvres qui seront accompagnées par une installation vidéo et sonore réalisée par Stéphanie Acquette, Raphaëlle Giloux et Vladimir Kudryavtsev
Un parcours immersif dans la grande salle du non-lieu et la chapelle des Ferrand
VERNISSAGE : le vendredi 6 septembre à 19h
OUVERTURE : vendredi : 14h à 19h
samedi et dimanche : 10h à 14h et 16h à 18h
Le mot du commissaire d’exposition :
C’est la verticalité qui m’a donné envie d’associer Vivette Dimanche et François Lelievre pour cette exposition. Leurs œuvres avaient pour moi une parenté évidente d’élévation vers le ciel et l’univers, en magnifiant les matériaux par un geste artistique, esthétique voire politique.
Je les ai réunis pour leur en parler et quasiment tout de suite, ils ont parlé d’horizontalité !
Ce fut un constat permanent dans le montage de ce projet : être là où on ne pensait pas aller.
Car derrière les voiles tissées de végétaux qui répondent aux totems entaillés et brulés, c’est toute une atmosphère qui accompagne l’ensemble.
Servies par une création sonore où alternent les sons des outils, les voies des artistes et une musique originale, tribale et envoûtante, les œuvres se révèlent dans un jeu d’ombres et de lumières.
On est pris par cette atmosphère sensuelle et organique, attrapés, captés, curieux même de la suite…
On s’envole très haut, très loin mais on peut aussi entrer très profondément sous terre au rythme des mélodies célestes ou caverneuses.
Tous les sens sont en alerte.
Plus loin, dans l’espace plus feutré de la Chapelle, on peut découvrir les gestes de ces artisans d’art. Ces images pures et lentes, qui n’oublient pas le rôle de la nature dans la conception et la réalisation des œuvres, arrivent à produire un certain suspense. Au milieu des végétaux et des encres, l’heure est à la redescente.
Ce qui partait d’une idée toute simple est devenu une œuvre collective, un tout qui apparaît par la collaboration de personnes qui ne se connaissaient pas.
Difficile de qualifier cet objet artistique pluriel.
Mais chacun l’identifiera au gré de ses émotions et ressortira de la salle avec des étoiles plein les yeux.
Alexandre MARTIN